CREATION 2014 - "Olympe de Gouges , les femmes vivent ; les femmes bougent"

 COMPTE RENDU DE L'ATELIER DU  4 FEVRIER
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  Des 18 heures, les unes et les autres arrivent. On se retrouve …. autour d’un café,  d’un thé, d’une tisane …des chocolats, du vin de Prague .
il y a   Catherine , Yvette,  Jean -Georges , Rémi, daphné , Océane, marjolaine , Liliane ; Emeline , Alexandre ;jean marc, Clélia ; Thérèse , Chantal ;Dominique qui ont déjà couru avec le Potimarron  une ou plusieurs aventure théâtrale ..
 Et  pour la première fois ; Michèle, Tania, Christian, Thomas, Cinto, Mehdi, Bernard
 Françoise, Jaroslava,  Jean, qui filme et fait des photos   …
 Les garçons sont plus nombreux que sur les autres projets pour cette création  autour des droits des femmes  et leur  place dans  notre société. Bon signe !!

Transformation personnelle, transformation collective.   
19 heures .Toutes et tous en piste  sur un grand carré carrelé du hall d’entrée de notre local Grand Jeu de  «l’Espace stop ». Pour construire  un groupe capable de travailler dans la confiance  sur nos oppressions.

 Le jeu du noeud
Nous démarrons  par « un nœud ». Métaphore de la complexité. Il s’agira  de se nouer et de se dénouer. Il défaire les nœuds… sans se lâcher   , dans la douceur, sans leader et sans parler afin de   se retrouver  mains dans les mains sur le grand cercle de la solidarité.
Le jeu des ponts
 si nous voulons changer le monde , il convient  qu’en même temps nous nous déplacions à l’intérieur , nous  abandonnions  parfois  nos rituels ….consigne donnée : « marchez dans l’espace  en sachant  où l’on va  .. Puis faites le maximum de ponts entre vous ». Avec les mains d’abord, puis. Tout sauf les mains les pieds les  têtes ; les coudes, les dos, les épaules   toutes ces parties du corps  qui peuvent nous connecter de manière non convenue .
 Le jeu des critères
 Qu’est ce qui nous rassemble ?  Qu’est ce qui nous distingue ? ... consigne  est donnée de se regrouper par la couleur des vêtements , la couleur des yeux, le nombre d’amis, le nombre de vraies histoires  d’amour, ce à quoi «  on tient dans la vie .. « ce qui nous porte »
  des groupes se fédèrent…. « et  si je vous dis  Egalité Femme Homme  , c’est quoi , les mots qui vous viennent … Lutte , Combat , Défi , Utopie , Nécessaire , Essentiel , Indispensable ..  Sont les mots, parmi d’autres, dits en solo ou en chœur …

 Le théâtre – images pour dire  autrement    nos situations d’oppression liées aux relations homme/ femme
  En sous groupes, nous construisons « des images »* d’oppression  hommes/ femmes
  Chacun peut, s’il le souhaite, mettre  « en images » avec le corps des autres une situation d’oppression vécue
 Chaque sous- groupe présente ses images . qui  sont «  lues » par le public  .
en commençant par cette phrase : ça me rappelle le jour où …..  et racontées ,par les auteurs des images ensuite.

Voici les récits des images , regroupés selon les thématiques  sous- jacentes

-manque de solidarité de la part des hommes dans des situations où les femmes sont en difficulté
 Dans un stage, où je  devais porter des sacs de ciment, les hommes regardaient et rigolaient  
Dans ma famille, ma belle mère  fait tout. Et elle s’est cassée la jambe et moi je veux l’aider, mais pour les autres, ce n’était pas normal… même ma belle mère se moquait de moi
J’ai du  me  débrouiller  toute  seule dans l’effort (manque de solidarité)
 Une femme essaie de rentrer sa poussette dans le bus et personne ne l’aide (manque de solidarité)
Dans un snack, une femme âgée qui trime  dur) manque de solidarité)
J’étais sur la route  d’Escaut, mal dans ma peau, et les autres  qui regardaient sans me venir en aide  et qui me laissaient couler à pic
 Un accident et les personnes ne réagissaient pas pour aider manque de solidarité
Dans une dispute  dans un couple, les amis ne savent pas  s’il faut prendre parti ou ignorer (manque de solidarité)

 femme perçue comme objet sexuel
 Au collège,  quand on allait au tableau, nous les filles et que les mecs  nous reluquaient les fesses (femme objet sexuel)

 Au lycée devant la machine à café, regards déplacés.  Je ne suis pas vu comme une collègue  mais comme un objet sexuel
Dans un bar, j’avais une jupe courte, on me regardait le cul (femme objet sexuel)
Dans la rue, je me suis fait peloter et tout le monde rigolait (femme objet sexuel

 relation de domination  
-les filles s’autocensurent dans leurs relations amoureuses à cause de l’autorité  de leur frère  et de la mère qui ne veut rien voir  
Un  homme essaie de grignoter le poste de sa collègue pour se faire bien voir
Ma grand’ mère, bonne chez les riches (exploitation de classe
Mes frères qui me disaient : » tu veux l’égalité  et bien mérite la !prouve que tu en as deux
- une amie quand elle a bu, elle se jette sur  tous les mecs et se met à genoux devant (soumission par rapport aux hommes

 parole de femme  niée
-ma parole n’a pas été prise au sérieux  parce que j’étais dans un groupe d’hommes et que j’étais une femme-
 le juge ne m’a pas entendue (parole niée)

existence niée en tant que femme
 Au guichet de la poste, j’essayais de conseiller un client, mais mon collègue  et le client se moquaient de moi. Un autre client m’a défendu. Je me sentais transparente.
un homme qui  méprise sa femme
En tant que femme, j’ai toujours l’impression de me faire arnaquer
Dès que l’on parle de choses importantes, l’homme parle à l’homme
On m’a totalement  ignoré  -exclu du groupe (exclusion)

 (Quand  j’étais stagiaire, un groupe se moquait  de mes maladresses … j’essayais de m’intégrer.. ils disaient.vas- y faut l’éviter, elle craint

regards discriminants  
-on m’a prise pour une hystérique

-dans la famille de mon ex, j’avais changé d’avis   et on m’a dit «   que c’était bien  l’idée d’une femme «de changer d’avis » (préjugé)

 préjugés – sexisme dans les jeux et dans les  métiers.  
Histoire de l’enfance : mon frère, patins à roulettes, moi : l’argenterie. Et puis la guerre. Les femmes deviennent chair à canon

 
 Cet été j’avais une fuite dessous mon camion. Mon mec est arrivé et mon beau – père ; «  Qu’est ce que tu fous  sous ce camion. Elle ne peut pas

Je vais  sous ma voiture  parce que j’étais en panne  et les mecs qui regardent, pas solidaires, se demandent  ce que je fais étonnés de me voir sous la voiture (préjugé

violences
-Le jour où, quand j’étais petite,  mon grand  frère m’a  castagnée, mes parents ne sont pas intervenus (violences)
 -Ma belle  mère disait » : laisse- les, ils s’amusent mon père ne savait pas s’il devait intervenir
 -une claque donnée par mon conjoint. Je suis tellement surprise, que j’en tombe de ma chaise
-La violence conjugale dans une famille  -à coté de mon logement : tout à coup ai entendu des coups.  Quand je suis allée  demander à la porte : «  vous avez besoin d’aide »  on m’a répondu :   « mêlez vous de vos affaires »
-la violence dans ma  famille
 -La violence que rencontre une amie
-un grand mariage, mais avec l’enfant sont arrivées, violences et séparation

-J’étais voisine d’une femme  qui se faisait battre. Je voulais intervenir. J’entendais ; mon 1er copain ne voulait pas
 Le lendemain, je croisais  la  femme avec des bleus. Sous prétexte que c’était son intimité, on laissait le gars la tabasser.
 En temps que femme, j’étais très  touchée par ce qui lui arrivait et je ne pouvais rien  faire
ces récits seront  improvisés théâtralement  afin de permettre au groupe de s’exercer à agir  pour intervenir dans l’histoire afin de chercher des alternatives positives à ces situations d’oppression .

Futur matériau de travail de l’atelier du mardi 11 février  que nous vous invitons à rejoindre


mardi 11 février à 19 heures 
au local du Potimarron 17 route du petit  Rhin
 tram : ligne D - arrêt Aristide  Briand
 Portable  jacqueline : 06 67 79 43 66


 

 

Les photos de cette action (cliquez dessus pour les agrandir) :



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